Et si vous vous lanciez dans la préparation de tisanes maison ?
On vous explique comment faire, quelles plantes cueillir en octobre, et comment faire sécher et conserver vos récoltes. C’est parti !
1. La cueillette
Quelques rappels pour la cueillette :
– Ne cueillez que ce dont vous avez besoin, et seulement si vous êtes sûr à 100% d’avoir bien identifié la plante. Pour cela, des applications existent. Elle vous permettent, à partir d’une photo, d’identifier la plante.
– Ne lavez les plantes que si elles sont vraiment sales. Si vous les avez ramassées dans un endroit peu fréquenté, il n’est pas nécessaire de les laver.
– Marguerite : les fleurs fraîches ou sèches font une agréable tisane ressemblant à la camomille bien que les fleurs séchées aient un goût un peu plus amer.
– Marjolaine sauvage (Origan) : réputée pour ses vertus calmantes, notamment en situation d’excitation nerveuse, elle aide à réduire les effets du stress. Elle stimule également l’appétit et régule certains troubles digestifs.
– Reine-des-prés : connue pour ses propriétés anti-inflammatoires, elle soulage les problèmes d’articulations. Diurétique, elle lutte contre la rétention d’eau, les œdèmes, la cellulite et peut accompagner une perte de poids.
Cette liste est non-exhaustive !
Attention ! Si vous n’êtes pas sûr de ce que vous cueillez, ne prenez pas de risques ! Certains plantes sont très toxiques.
Que cueillir en octobre/novembre ?
– Pissenlit : plante médicinale, les racines de pissenlit peuvent être utilisées en tisane « coupe-faim ».
– Camomille Matricaire : les fleurs de Camomille sont douces et sans amertume.
– Lierre terrestre : il est un bon remède en cas de rhume, il soulage les voies respiratoires et la toux.
– Achillée millefeuille : décongestionnante, elle soulage les troubles digestifs et les douleurs menstruelles. Elle stimule également le flux sanguin de la région pelvienne et de l’utérus.
– Fraisier sauvage : les feuilles du fraisier présentent des propriétés diurétiques.
2. Le séchage et la conservation
Généralement les plantes médicinales ne se conservent pas plus de 2 ou 3 jours au réfrigérateur. Mais on vous explique comment faire pour optimiser leur conservation.
Pour conserver les plantes que vous aurez cueillies, la meilleure méthode reste le séchage.
Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit soit de faire des petits bouquets selon la longueur des tiges cueillies et de les accrocher tête en bas pendant plusieurs jours. Soit, si vous n’avez pas assez de longueur de tiges, de faire sécher les plantes sur du carton.
Dans les deux cas, pour un séchage optimal, choisissez une pièce au sec et à l’abri de la lumière.
Une fois vos plantes sèches, vous pouvez les conserver dans des bocaux ou boîtes, toujours à l’abri de la lumière et de l’humidité, dans un placard de cuisine par exemple.
3. Préparez votre tisane
Il existe différentes méthodes pour faire une tisane; la décoction, la macération, la digestion et l’infusion. C’est cette dernière que nous réalisons, et c’est aussi la méthode la plus commune.
L’infusion permet d’extraire les principes actifs d’une plante, et notamment les parties les plus fragiles.
Pour une infusion, la température idéale doit être entre 85°C et 90°C.
Selon la plante, vous pouvez utiliser entre 5 et 20g de plantes sèches par litre d’eau. Et vous pouvez consommer entre 1 et 4 tasses d’infusion par jour. Renseignez-vous, faites aussi selon vos goûts, mais ne dépassez pas les quantités recommandées.
Pour les plus gourmands, vous pouvez améliorer le goût de vos tisanes (notamment les plus amères) avec du miel.
Maintenant que vous avez les bases pour faire vos tisanes maison cet hiver, il ne vous reste plus qu’à vous lancer !